Kidouch : on prononce également « Chéé’hyanou ». Le 1er Minhuag est de procéder aux « Simanims » : signes. Vu que cela est avant Motsi, on prononcera les bénédictions : Haets, haadama et Chéakol, en fonction des aliments. Il est préférable de procéder au Nétilat Yadaïm puis Motsi avant les signes, afin de ne pas avoir de doute quant à la Bra’ha A’harona. Simanim : si le nouveau fruit était sur la table au moment où on a dit le Kidouch, on ne prononcera pas à nouveau « Chéé’hyanou », si il n’était pas sur la table, on le fera. C’est ce que préconise, à priori, rav Ayerba’h. beaucoup de décisionnaires préconisent que l’on dise sur la pomme, outre « Boré Péri haets » : « Chana Tova Vémétouka » et non » Une bonne et douce année comme le miel », ceci afin de ne pas restreindre la douceur de la nouvelle année. L’ordre des signes se fera en fonction du Minhuag personnel de chacun selon ce qui est rapporté dans le Ma’hzor. D’après beaucoup de décisionnaires on fera le Séder également le 2ème soir. Il faudra alors faire attention à ce qu’il y ait le nouveau fruit sur la table lorsque l’on prononce « Chéé’hyanou » , contrairement au 1er soir où ce n’était pas une obligation. Minhuag ‘Habad : 1er soir : Kidouch, Hamotsi lors duquel on trempe la ‘Hala 3 fois dans le miel. Le Rabbi prenait aussi une deuxième tranche qu’Il trempait 3 fois dans le sel. Pomme : on la trempe 3 fois dans le miel, en prononçant « Boré Péri Haets » avec l’intention aussi d’inclure la grenade, la compote et les fruits qu’il y a à la fin du repas. Le Yéhi Ratson se prononcera entre la bénédiction de la pomme et sa consommation. Ceci sans prononcer le nom divin. Puis on mange la grenade sans « Yéhi Ratson », puis la tête de bélier, mouton ou poisson, sans « Yéhi ratson ». Le second soir on ne fera pas tous les signes. Bné Issa’har explique que cela est du au fait que le premier soir est en rapport avec Léa, le second avec ra’hel, or cette dernière avait donné les signes à Léa. On fait donc le Kidouch en faisant attention à ce qu’il y ait un nouveau fruit sur la table, qui sera inclus dans la Bra’ha de Chéé’hyanou. On consomme un Kazayit du nouveau fruit avoir d’avoir avant Nétilat Yadaïm, on fera même Bra’ha A’harona. Puis Nétilat Yadaïm, Motsi que l’on trempera 3 fois dans le miel.
