La Torah, parachat Rée énumère les 10 espèces de mammifères aptes à la consommation :  » Voici les animaux que vous mangerez : le bœuf, le mouton, la chèvre », puis apparaissent les noms de 7 animaux sauvages dont le dernier est le Zamer. Puis nous est donnée une règle générale :  » On pourra consommer tout animal ayant le sabot et l’angle fendu et qui rumine ». Le Rav Saadia Gaon dans son commentaire sur la Torah écrit que le Zamer est la girafe. c’est aussi ce qu’écrit Rav David Kim’hi dans son Séfer Hachorachim au nom de Rabbi Yana :  » la girafe possède en effet les signes caractéristiques rapportés par la Torah ». On pourrait donc, à priori, consommer la girafe qui est un animal cacher. Le Rama, quant aux signes donnés pour identifier les oiseaux purs écrit cependant :  » On ne consommera pas de volaille, même si elle possède les signes caractéristiques rapportés par nos Sages, s’il n’existe pas de tradition claire de consommation de l’espèce spécifique ». Or le Siffté Cohen ( Cha’h) élargit cette injonction aux mammiffères. Donc dans la mesure où nous n’avons pas de tradition de consommation de girafe, c’est peut être pour cela que l’on ne peut consommer de girafe. Eh bien non : théoriquement on pourrait consommer de la girafe : le Kaf Ha’haïm explique en effet que ce que veut dire le Cha’h est uniquement par rapport à la distinction entre animal domestique et animal sauvage. La Torah nous dit dans Parachat Tsav qu’il y a certaines graisses appelées ‘Hélev, qui sont des graisses interdites pour les animaux domestiques. Pour les animaux sauvages, on peut aussi manger ces graisses. Et ce que nous dit le Cha’h est que si il est un animal mammifère qui a les caractéristiques, pour lequel on n’a pas réellement de tradition de consommation, on le considérera comme animal domestique, tant qu’on n’a pas une preuve de consommation de cet animal. par conséquent pour, la girafe, nous pourrions, d’après tout cela, la consommer, et puis juste ne pas consommer les graisses appelées ‘Hélev. En passant, sachons que l’idée selon laquelle on ne paut pas consommer la girafe par ignorance de l’endroit adéquat à la Che’hita est une idée qui est complètement fausse, dans la mesure où la Michna, au Traité de ‘Holin, nous dit qu’une bête qui est autorisée à la consommation pourra être tuée à n’importe quel endroit du cou.