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nous sommes assez désespérés

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Je voudrais prendre conseil auprès du Rav afin de faire de l’ordre dans mes pensées et afin de mieux comprendre également comment ne pas tomber dans la même erreur qui revient à chaque fois. Il arrive très souvent que moi et ma femme commençons une conversation, et alors que la conversation a commencé dans une bonne ambiance et sans aucune arrière pensée, pratiquement à chaque fois, nous nous retrouvons, après quelques minutes au milieu d’une dispute, sans nous en rendre compte. Bien souvent nous nous demandons, après coup, comment en sommes nous arrivés là. Il arrive même parfois que nous riions de cette situation, mais la vérité est que nous sommes assez désespérés, car nous avons l’impression que nous n’arrivons pas à discuter. J’aimerai que le Rav m’aide à comprendre ce qui nous arrive. Est ce que cela est normal et que faut il faire ? Merci

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Le Talmud Bra’hots chapitre 9 et à son instar le Choul’han Arou’h nous disent :  » A la vue de rois des nations nous prononcerons la bénédiction : « Barou’h Ata …. Chénatan Mic’hevodo Lébassar vadam : bénis sois tu Qui donna de sa gloire à un être de chair et de sang ». Le rabaz écrit que cette bénédiction ne peut être prononcée que si le dirigeant a tout au moins le pouvoir de condamner un mort, or, le Rav Vozner et le rav Ovadia Yossef démontrent que cela ne concerne qu’un ministre, un roi ou une reine qui reçoivent tant d’honneur, que qaubd bien même ils ne décident pas de la peine de mort, on prononcera la Bra’ha à leur vue. Un chef d’état qui n’est élu, en pays démocratique, que pour une durée limitée : à l’issue d’un long déroulement, le Rav David Yossef arrive à la conclusion qu’un tel chef d’état est similaire à un roi, pour peu qu’il possède certains pouvoirs importants, comme par exemple le pouvoir de gracier un condamné à mort. Selon le Rav on prononcera la bénédiction quand bien même on ne voit pas le chef d’état mais les escortes et les honneurs qui lui sont faits. Le Talmud rajoute qu’il est conseillé de courir voir les rois pour pouvoir plus tard distinguer entre les rois des nations et ceux d’Israël. Rachi explique que le fait de pouvoir apprécier au moment voulu les honneurs faits qu Machia’h, qui sont évidemment infiniment plus grands. Le Kaf Ha’haim rajoute la bénédiction :  » Que ta volonté soit Hachem, que Tu me donnes le mérite de voir le Roi Machia’h, je pourrai alors prononcer la bénédiction sur les Rois d’Israël » puis on demande que la Guéoula ait lieu de nos jours.

Sources