La Hala’ha impose aux femmes, de par nos Sages, de prier Cha’harit et Min’ha. Quant à Arvit, les femmes ne l’ayant pas pris sur elles, elles n’en sont pas tenues, mais c’est une bonne chose que de prier Arvit également.
Concrètement, la plupart des femmes ne prient pas les trois prières, elles se contentent d’énoncer leur demande en début de journée.
La source de ce qui est énoncé se trouve dans le Choul’han Arou’h Ora’h ‘Haim : « Les femmes et les esclaves , bien qu’étant exemptés de la lecture de Chema, sont tenus de prier, car la prière est une injonction positive qui ne dépend pas du temps. En effet : les temps de Téfila ont été instaurés par nos Soferim, alors que le principal de la Mitsva vient de la Torah, ainsi qu’il est écrit : « Honorez Hachem de tout votre cœur : le travail du cœur est la prière « . La Torah n’a instauré ni texte, ni temps pour la prière. Ainsi tout celui qui énonce une prière personnelle, au moment qu’il choisira lui-même sera considéré par la Torah comme ayant prié.
Ainsi la plupart des femmes qui ne prient pas Cha’harit et Min’ha ont le Minhuag d’énoncer une prière personnelle après avoir fait Nétilat Yadaim du matin.
Ayant ainsi accompli la Mitsva de prier, de par la Torah, les Ha’hamims peuvent ne pas leur exiger plus que cela.
Mais seulement, certains disent que le principal de la Mitsva est ce qu’ont imposé Soferims qui sont les gens de la grande assemblée. Ils ont investi les 18 Bra’hots qui sont obligatoires à Cha’harit et Min’ha, et facultatives à Arvit. Et bien que les femmes ne soient pas tenues des Mitsvots reliées au temps, certaines de ces Mitsvots leur sont obligatoires, tel dire le Hallel ainsi que la bénédiction de la lune. Et ainsi en est t’il des deux premières prières de la journée.
Ceci car la prière consiste à demander la miséricorde de D… qui est essentielle.
Les femmes n’ayant pas pris suer elles la prière d’Arvit, celle-ci ne leur est pas obligatoire.
