GUEOULA

A la sortie d’Egypte ceux qui ne sont pas sortis sont ceux qui n’ont pas accepté de sortir d’Egypte. Lors de la Gueoula aucun juif ne désirera rester en galout, tel qu’Hakadoch Barou’h Hou nous a promis :  » Personne ne restera à l’écart « ,  » D… prend par la main chacun de nous « , Israël finit par faire techouva. Même ceux qui sont enfoncés dans la Galout à tel point qu’ils sont perdus et éloignés, sortiront de la Galout.

Autre différence entre les deux Galouyots:  lors de la sortie d’Egypte le peuple juif est appelé   » fils  » et le lien qu’il avait avec Hachem était celui  d’un amour naturel. Ainsi, le choix de cette union  faisait partie du libre arbitre. Ceux qui choisirent de se détacher étaient libres de le faire et restèrent en Egypte.

Contrairement à cela, après Matan Torah, D… s’attache à nous par le biais de l’essence de l’âme. Le juif ne s’attache pas de façon autonome et choisie à son créateur, son âme est intrinsèquement reliéé à D…, et c’est elle ( l’âme) qui choisit de se relier à la divinité.

En effet la nouveauté de Matan Torah s’applique en deux points:  le premier : lors de Matan Torah D… lui-même choisit Israël , deuxième point : Bné israël deviennent  Ses serviteurs. L’attachement du juif à D… passe d’un attachement délibéré à un attachement intrinsèque de l’âme. Attachement parallèle à celui d’un serviteur envers son maître, l’entité du serviteur étant  annulé dans celle de son maître et il ne possède pas d’existence indépendante si ce n’est par celle de son maître.

Cette explication paraît en allusion au ben Racha lors du Séder, duquel on dit :  » si il avait été en Egypte il n’en serait pas sorti « , mais lors de la présente Guéoula il en sort, cela apparaît en tant que Pssak Din, décret rabbinique.