Selon un Minhuag rapporté au traité Sofferim puis dans le Choul’han Arou’h, les 1ers nés doivent jeûner la veille de Pessa’h, pour avoir été épargnés lors de la plaie des 1ers nés d’Egypte. Sont concernés par ce décret tant les 1ers nés garçons de la mère que du père, considérés comme 1ers nés, quant aux héritages. Un enfant premier né, né après un avortement jeûnera également. Pour un enfant né par césarienne, les décisionnaires sont partagés. De toute façon l’habitude aujourd’hui est de remplacer le jeûne par la participation à un Sioum Massé’het, fin d’étude d’un Traité du Talmud. Il faudra bien écouter l’étude et consommer au moins un Kazaït d’aliment, d’après certains : Mézonot.Les 1ers nés doivent jeûner jusqu’au moment de la fin d’étude. Ceci, excepté celui qui lui même fait l’étude, il pourra boire avant la prière. Les filles ne sont pas concernées par le jeûne, mais on apporte, dans certains communautés, aux filles 1ères nées, un aliment de la Séouda du Sioum. Il sera possible aussi de finir un Séder de Michna ou bien l’étude d’un livre du Tana’h, pour peu qu’il ait été étudié profondément, avec l’un des décisionnaires classiques. Le père d’un 1er né devra jeûner à sa place jusqu’à que celui ci ait atteint l’âge de 13 ans. Si le père est 1er né, c’est la mère qui jeûnera, pour peu que cela ne soit pas trop difficile pour elle, qu’elle ne se trouve pas après un accouchement, dans les 2 ans, ou qu’elle n’allaite pas.
