Il ne s’agit en aucun cas de remettre en cause le poulet de cacherout standard, mais uniquement d’informer le consommateur des différences, afin que nos prises de décision en matière de consommation de poulet soient prises alors que nous sommes mieux informés. 1) Vaccins : d’après la loi les poussins doivent être vaccinés. Or si l’aiguille pénètre dans l’un des membres internes du poussin, celui ci risque de devenir Taref. C’est pourquoi il est recommandé de vacciner dans les poumons, endroit non problématique. Dans une cacherout Méhadrin, un surveillant ( Machgia’h ) est présent lors de la vaccination des poussins, afin de s’assurer que le vaccin ne soit pas problématique. 2) Maltraitement des poulets : le Choul’han Arou’h Yoré Déa au chapitre 58 nous transmet qu’un poulet qui tombe risque de devenir Taref. Il en est de même d’un poulet qui aurait été piétiné. Dans un cas comme dans l’autre, il faudra vérifier le poulet. Or il arrive souvent que les employés dont le rôle est d’encager les poulets, leur donnent des coups de pieds, par frustration et colère, en raison des coups de bec des poulets dont ils sont victimes, alors qu’ils tiennent à chaque main 3 ou 4 poulets. C’est pourquoi un corps de cacherout sérieux imposera la présence d’un surveillant lors du ramassage des poulets. 3) Rythme de la Ché’hita : dans un corps de cacherout Méhadrin on limitera le rythme de la Ché’hita à 10 poulets par minute, alors que dans une Cacherout standard celui ci peut atteindre 15 poulets par minute, ce qui risque d’entraïner des problèmes de Ché’hita.