Catégorie: 

Quels sont les détails relatifs à l’omission de la demande de la pluie, en hiver ?

Nom du Rabbin:

Quels sont les détails relatifs à l’omission de la demande de la pluie, en hiver ?

Nous savons qu’à partir de la nuit du 7 ‘Hechvan en Erets Israël, et à partir de la nuit du 4 au 5 décembre en dehors d’Israël , on commence, dans la bénédiction commençant par « Baré’h Alénou » à demander la pluie. Que fait on si l’on a oublié de demander la pluie, et que l’on a prononcé ce que l’on prononce en été? Tant que l’on n’a pas fini la bénédiction : pour les achkénazes on reprendra à partir de « Véten Tal Oumatar Libra’ha » , à savoir l’endroit où l’on s’est trompé. Pour les sépharades, dans la mesure où en été et en hiver on commence différemment, on reprendra au début de la bénédiction, en disant la formule adéquate à l’hiver. Lorsque l’on a presque terminé la bénédiction de Mévare’h Chanim, on a dit  » Barou’h Ata Gachem » et que l’on s’aperçoit que l’on a oublié de dire « Véten tal Oumatar… » : Minhuag ‘Habad : continuer malgré tout la bénédiction, et entre les deux bénédictions de Mévare’h Hachanim et de celle de Tka Béchofar : insérer « Véten Tal Oumatar Livra’ha « . certains décisionnaires dont le Rav Meïr Mazouz de Kissé Ra’hamim et le Rav David Yossef préconisent plutôt que l’on rajoute « Lamdani ‘Houké’ha », dans ce cas là on aura dit un verset de Téhilims et non une bénédiction  » Lévatala « . Puis après que l’on ait dit cette Bra’ha, on revienfra au début de Bare’h Al »nou. Si maintenant on a fini la bénédiction « Barou’h Ata Hachem Mévare’h Hachanim » : la plupart des décisionnaires disent que l’on insère alors  » Véten Tal… » entre les 2 bénédictions. Le Michna Broura préfère que l’on attende d’arriver à la bénédiction de « Choméa Téfila » et qu’on insère la demande de la pluie. Lorsque que l’on s’aperçoit de l’oubli après avoir commancé la Bra’ha de « Tka Béchoffar », on attendra d’arriver à « Choméa Téfila » puis on insérera la Bra’ha oubliée. Si l’on a commencé « Choméa Tfila : Barou’h Ata Hachem » et que l’on s’aperçoit que l’on a oublié la Bra’ha en question : on dit ici :  » Barou’h Ata Hachem Lamdani ‘Houké’ha  » puis l’on insère « Véten… », puis l’on continue  » Ki Ata Chomé Tfila Kol Pé » et de continuer. Si on a déjà fini de prononcer la Bra’ha « Choméa Téfila » : on revient à  » Baré’h Alénou ». Plus loin dans la Amida, on devra la recommencer entièrement.

Sources