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Quelles sont les règles relatives à la bénédiction sur un nouveau fruit?

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Quelles sont les règles relatives à la bénédiction sur un nouveau fruit?

Quoiqu’à l’origine il fut institué que l’on prononce la bénédiction Chéé’hyanou a la vue d’un nouveau fruit, l’habitude rapportée par le Choul’han Arou’h est de prononcer cette bénédiction avant de consommer le nouveau fruit. Cette bénédiction ne nécessite pas un fruit entier ni même un Kazaït, on pourra la prononcer même si l’on ne consomme qu’un petit bout du fruit nouveau. Si l’on a oublié de prononcer cette bénédiction, on pourra encore le faire tant que l’on est encore en train de consommer du fruit, la première fois que l’on consomme. Les avis sont partagés quant à l’ordre des bénédictions. L’habitude sépharade est de prononcer tout d’abord la bénédiction sur le fruit, Haetz ou Adama, puis Chéé’hyanou. Le Minhuag ‘Habad est de prononcer tout d’abord la bénédiction Chéé’hyanou, puis Haetz ou Adama selon le fruit. Les décisionnaires achkénazes sont partagés. Le Gaon de Vilna est du premier avis, le Michna Broura est du second avis. Si l’on a devant soi plusieurs fruits nouveaux et que l’on en consomme qu’un seul, la bénédiction Chéé’hyanou se rapportera à tous ces nouveaux fruits. On ne pourra donc pas prononcer ultérieurement à nouveau la bénédiction Chéé’hyanou sur l’un de ces fruits.

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