Le Minhuag de prononcer les Séli’hots avant Roch hachana est très ancien. On retrouve chez les Guéonims quelques dates quant qu début des Seli’hots. En pratique : les sépharadims commencent à réciter les Séli’hots le lendemain de Roch ‘Hodech Elloul, et ce jusqu’à Yom Kippour. On sait que Roch Hachana ne peut tomber qu’un lundi, mardi, jeudi ou Chabbat. Pour les achkénazes il faut réciter les Séli’hots au moins durant 4 jours, dans la mesure où il y a une analogie entre l’homme, à Roch Hachana, qui est comme un sacrifice, on sait que les sacrifices étaient vérifiés de tout défaut 4 jours durant. La 2ème règle chez les achkénazes est que l’on commence toujours à réciter les Seli’hot un dimanche, ou plus exactement à l’issue de Chabbat, après minuit, puis les matins. par conséquent : lorsque Roch Hachana tombe un mercredi ou jeudi, les 4 jours se déroulent de samedi nuit jusqu’à mercredi matin. Lorsque Roch Hachana tombe lundi ou mardi, on commencera les Séli’hots le samedi nuit encore avant . Les Séli’hots seront prononcées jusqu’à mercredi , puis dimanche qui suit si la fête est lundi ou bien puis dimanche et lundi, si elle se déroule mardi. Au lendemain de Roch Hachana on reprend les Seli’hot jusqu’à Yom Kippour. Le Minhuag ‘Habad est semblable à celui achkénaze, mais on ne récite pas de Seli’hot entre Roch Hachana et Yom Kippour, uniquement le jour de jeûne de Guédalia. Le Tséme’h tsédek explique en effet que » jusqu’à Roch Hachana on parle, à partir de Roch Hachana on agit ».
