Le Choul’han Arou’h souligne que quiconque se baignera dans un fleuve le Chabbat devra s’assurer de bien s’essuyer, pour ne pas en arriver à porter sur lui de l’eau à une distance de 4 Amots, soit 2 mètres. Le problème est d’actualité même en Erets Israël dans les villes qui sont entourées d’un Irouv, dans la mesure où les bords de mer se trouvent, de toute façon, en dehors du Irouv. Les décisionnaires un peu plus tardifs rapportent, cependant, un certain nombre de restrictions : d’une part nos Sages nous interdisent de nager le Chabbat, de peur d’en arriver à construire un radeau, même primitif. Pour la même raison ils nous interdisent de faire flotter quoi que ce soit sur l’eau le Chabbat. Il faudra faire attention aussi à ne pas essorer ses cheveux. De plus : certains décisionnaires font remarquer que marcher dans l’eau le torse nu et mouillé sur plus de 2 mètres est aussi un problème, dans la mesure où on porte l’eau qui est sur nous. Pour toutes ces raisons, les décisionnaires achkénazes comme sépharades : Maguen Avraham, Admour Hazaken, Michna Broura, Arou’h Hachoul’han, mais aussi pour les décisionnaires sépharades : Kaf Ha’haim, Rav Ovadia yossef, rav Meïr Mazouz : ils sont tous unanimes que l’on ne peut se baigner dans la mer le Chabbat.
