Rabbi Yaakov Tséma’h élève du Ari Zal, écrit dans son livre « Maguid Oumétsavé » : » La nuit n’est pas un temps apte à la Tsédaka ».De même dans le Sodiur de Rabbi Chabtaï de Rochkov, on trouve « On ne donnera pas de Tsedaka lors de Arvit car la nuit les Dinims sont forts et l’on craint les forces extérieures ». le Rabbi dans les Iguérot Kodech Volume 2 explique qu’il ne s’agit pas de refuser de donner de la Tsedaka à quiconque quémandera ‘Hass Véchalom. Ceci est en effet formellement prohibé. Il s’agit uniauement de ne pas rechercher de pauvre la nuit, pour ne pas accomplir la Mitsva de Tsédaka. Il est intéressant de remarquer que le kabbaliste de la fin du 19ème siècle, Rabbi Sassoni Ben Moché émet une idée tout à fait semblable dans son livre « Chémen Sasson ». Le Rabbi écrit aussi dans une autre lettre que l’on pourra aussi, mettre sans problème, de la Tsédaka la nuit dans une boîte, ceci n’étant pas considéré comme avoir donné de la Tsedaka la nuit. Le Rabbi écrit encore dans Torat Mena’hem, volumes 21 et 29 deux anecdotes semblables: l’une qui eu lieu à Vienne et la seconde à Paris. Dans ces deux cas le rabbi donna de la Tsadaka à un pauvre alors qu’il faisait nuit, et on lui fit remarquer que ceci était prohibé. Dans le premier cas il s’agissait d’un jeune Talmid ‘Ha’ham, qui lui avait fait la remarque et dans le deuxième cas, il s’agissait d’un jeune homme. Dans les deux cas le Rabbi raconta ces anecdotes au Rabbi Rayats dont la réaction fût de dire : dans le premier cas, le jeune homme, apparement, ne donnait pas Tsedaka même le jour, quant au vieil homme à Paris, il n’avait apparement, ce jour ci, pas donné Tsédaka.
