Le Kadich est une partie de la prière récitée par l’officiant. Certains Kadichims sont prononcés par les endeuillés. Nous allons ici voir l’origine de ces Kadichims. Il est important de souligner que le Minhuag de prononciation du Kadich par les endeuillés ne figure ni dans le Talmud, ni dans les écrits du Rif, ni dans ceux du rambam, et du Roch. Le beit Yossef rapporte un Midrache cité par le Kolbo, ainsi que par le Ma’hzor Vitri, élève de Rachi. Ce Midrache est la source du Minhuag de prononcer le Kadich dans l’année de ses parents. Le Midrache nous raconte que Rabbi Akiva traversait un cimetière et qu’il rencontra un homme dévêtu, noir comme le charbon, il portait un fardeau d’épines sur la tête et courait comme un cheval. Rabbi Akiva l’ordonna de s’arrêter et lui demanda « Que fais tu? » L’homme lui répondit » Je suis mort et l’on m’envoie chaque jour abattre des arbres en punition de mes actes. J’étais de mon vivant prescepteur d’impôts et je favorisais les riches au détriment des pauvres. Mes supérieurs en enfer dirent un jour que si j’avais un fils et qu’il prononçait le Kadich, et que l’assemblée y réponde, alors on me libérerait immédiatement ». cet homme nommé lui aussi Akiva était mort sans enfants, laissant une femme enceinte. rabbi Akiva se mit à la recherche de la famille et trouva le fils qui était incirconcis. rabbi Akiva dût jeûner 40 jours pour que le fils accepte d’étudier la Torah. Il lui enseigna le Chéma, le Birkat Hamazon. Après que Rabbi Akiva réussit à lui faire prononcer Baré’hou en public, le père libéré apparût en rêve à rabbi Akiva pour le remercier du bien qu’il lui fît. Le Rivach nous dit que ce Midrache dont il existe plusieurs versions, est l’origine de la prononciation du kadiche de la Haftara ainsi que de Arvit de Motsé Shabbat, par les endeuillés durant l’année de leurs parents, D… préserve. ces paroles du Rivach sont rapportées par le rama dans les Hil’hots Avélout, au chapitre 376.
