Le Talmud rapporte à deus reprises l’obligation de se rincer les doigts après le repas : l’une, du traité ‘Holin : en considération du dangereux sel de Sodome, qui mêlé aux aliments, risquerait de nuire aux yeux. L’autre, au Traité Bra’hots, pour que les mains soient propres pour les bénédictions d’après le repas : Birkat Hamazon. Aujourd’hui où le sel de Sodome n’est pas courant, et où l’on mange avec des fourchettes, certains décisionnaires qui se basent sur l’avis des Tossafistes, dispensent de cette abblution. cependant, la grande majorité des décisionnaires est d’avis que, d’une part, certains autres sels sont aussi néfastes, et que d’autre part il faut aussi prendre en compte la raison apportée par le Zohar Parachat Trouma, qui elle reste d’actualité, qui est que les forces du mal exigent elles aussi d’être nourries, c’est pourquoi on leur donne un peu d’eau, afin qu’elles s’éloignent de nous. Quoi que le Choul’han Arou’h exige que l’on se lave les deux phalanges externes, l’usage des ‘Hassidims de Sanz et ‘Habad, est de ne mouiller que le bout des doigts afin de ne donner que le minimum de vitalité aux forces du mal. Le Minhuag ‘Habad est, de plus, de faire passer les doigts humides sur le bout des lèvres. En ce qui concerne les femmes, les avis sont partagés : Rav Auyerba’h et Rav Ovadia Yossef exigent que les femmes fassent également Maïm A’haronim, Rav Vozner les dispense. Les décisionnaires ‘Habad sont partagés.
