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Certaines personnes ont plus de facilité que d’autres a se lier aux autres et a s’entendre avec leur entourage. Ceci est il du a une nature avec laquelle nous naissons ou bien est il possible de travailler sur nous meme et de devenir plus social ?

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Certaines personnes ont plus de facilité que d’autres a se lier aux autres et a s’entendre avec leur entourage. Ceci est il du a une nature avec laquelle nous naissons ou bien est il possible de travailler sur nous meme et de devenir plus social ?

Tout d’abord il est certain que savoir etre social fait partie de notre nature, de notre caractère, de l’ambiance dans laquelle nous avons grandi et des messages que nous avons capté de notre entourage. Mais il est important de connaitre egalement les secrets qui font de nous un être plus social, ceci même si nous n’avons pas spécialement une nature apte a s’harmoniser a chacun, ou si nous avons grandi dans un milieu qui nous a habitué a nous refermer sur nous même. Un des secrets essentiels de notre force a savoir se sentir a l’aise dans la société et a créer des relations saines se trouve dans la joie. Lorsqu’une personne est joyeuse elle ressent automatiquement en elle l’envie de partager. De meme, une telle personne se trouve etre plus attirante aux yeux de son entourage. Nous aurions pu penser que pour se rapprocher de son prochain, nous devons tout d’abord faire l’effort de sortir de son propre ego, il est donc étonnant que celui qui se sent très proche de lui meme, pourra se lier juste grâce a la force de la joie. De plus, justement, lorsqu’une personne est joyeuse, elle sent encore plus sa propre personne, elle est liée de façon encore plus forte à ses propres sentiments. Or le Rabbi nous explique que lorsque nous sommes joyeux, nous sortons, justement de notre état egoiste. l’explication de ce phenomène est la suivante : il existe deux sources d’auto sarisfaction : la premiere est négative, elle est la satisfaction que nous ressentons de nous même lorsque nous constatons que, relativement a notre prochain, nous sommes  » meilleur  » que lui. Ceci est une joie fictive, basée sur la compétition et la comparaison. Cet etat la nous laisse toujours tendus et a l’aguet des pas de notre voisin. Lorsque nous avons reussi a nous élever au dessus de celui ci, nous ressentons une auto suffisance qui nous rejouit fictivement. Lors d’un ressenti de vraie joie, non pas celle qui découle de toute comparaison, nous nous sentons joyeux mais également libérés et légers. En effet : cette joie n’est aucunement liée au voisin, mais découle tout simplement du bonheur que nous ressentons d’exister. Ce sentimemt là est authentique et permet de se lier à tout a chacun, ainsi que de provoquer chez notre prochain l’envie de se lier a nous, car celui ci ressent en son for interieur que cette joie est véridique.

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