Le Talmud prescrit : à la vue d’arbres en fleurs, au mois de Nissan on prononcera la bénédiction : « Béni sois Tu qui n’a rien oublié dans son monde et y créa de bonnes créatures et de bons arbres, pour le profit de l’homme « . On ne prononcera cette bénédiction à priori qu’en Nissan, certains décisionnaires sont d’avis que si l’on n’a pas prononcé cette bénédiction en Nissan, on pourra la prononcer en Iyar. Cela n’est pas l’avis de l’Admour Hazaken. On ne prononcera cette bénédiction qu’une seule fois dans l’année. Selon le Zohar Parachat Balak, la prononciation de cette bénédiction profite à des âmes qui errent, qui se trouvent dans les jardins et attendent d’être libérées. Le Kaf Ha’haïm rapporte même qu’après la prononciation de la bénédiction il, est bon de donner quelques pièces à la Tsedaka pour l’élévation de ces âmes. On ne prononcera cette bénédiction que sur des arbres fruitiers en fleurs. Selon des décisionnaires achkénazes on pourra prononcer cette bénédiction même après la chute des fleurs, tant que les fruits ne sont pas encore arrivés à maturité. Les décisionnaires sépharades exigent en général, malgré tout, qu’il y ait encore des fleurs sur l’arbre. D’après l’Admour Hazaken si il y a des fruits, même en cours de formation sur l’arbre, quand bien même il y aurait encore des fleurs dur l’arbre, on ne pourra pas prononcer la bénédiction. on cherchera à priori au moins 2 arbres, il est bon qu’il y ait plus d’arbres, mais d’après la majorité des décisionnaires un seul arbre suffit pour prononcer la bénédiction. On pourra prononcer la bénédiction même si un arbre Orla, mais non sur un arbre greffé. On peut prononcer cette bénédiction également le Chabbat, ainsi que la nuit. Les femmes prononceront également cette bénédiction, bien qu’elle soit dépendante du temps, ceci également d’après l’avis des décisionnaires sépharades.
