Un Beth-Din peut-il avoir recours à un détecteur de mensonges ?

Lorsqu’une personne ment, un certain nombre de phénomènes physiologiques se déroulent, notamment une hausse de pression sanguine, une forte transpiration, l’avalement de la salive change, le regard fuit celui de l’interlocuteur, puis un profond soupir à la fin du mensonge. Tous ces phénomènes sont pris en compte par le détecteur de mensonges et l’on prend compte également de l’impression du détective, la fiabilité est de plus de 80 pour cent. Les décisionnaires repoussent l’idée d’avoir recours à un tel appareil, la Torah exigeant instamment le recours à deux témoins. Le propriétaire d’un taureau, nous dit le rambam, ne saurait être rendu responsable de la mort d’un autre taureau, quand bien même son taureau serait connu pour avoir déjà encorné, et qu’on le retrouve à proximité de la dépouille. Ceci, la Torah exigeant le témoignage de deux témoins. Certains envisagent toutefois le recours au détecteur de mensonges, comme moyen d’intimidation de témoin.