L’immersion au Mikvé pour un homme ayant eu un écoulement. Le Sofer Ezra avait institué une immersion pour quiconque aurait eu un écoulement, sans quoi la personne n’avait le droit ni de prier, ni d’étudier la Torah. Le Talmud nous relate que cette décision eut du mal à s’imposer, jusqu’à ce qu’elle soit annulée. Certains parmi les Richonim sont d’avis qu’elle fut annulée pour l’étude de la Torah mais non pour la prière. Le Choul’han Arou’h, tranchant en faveur de l’avis plus permissif selon lequel un homme ayant eu un écoulement pourrait étudier et même prier, même lors qu’il ne soit pas trempé au Mikvé. Les décisionnaires écrivent aujourd’hui encore qu’il est vraiment désirable de suivre les instructions d’Ezra. certains font même remarquer que cette institution existait bien avant l’époque d’Ezra, en tant que Minhuag. Cette époque correspond donc à la fin de la BIble, à la construction du second Beit hamikdache, construit par Ezra. En effet rachi, au traité Bra’hot page 18b écrit que Benyaou Ben Yéoyada, le fameux général de David, cassa un jour de rude hiver , la glace, afin de se tremper pour pouvoir étudier la Torah. Dans le Midrache Tana d’Abbé Eliaou il est rapporté que la 1ère plaie dont souffrirent les egyptiens, celle de la transformation de l’eau en sang, fut une punition au fait d’avoir empêcher les hommes hébreux ayant eu des écoulements, ainsi que les femmes NIdda de se tremper. Les Responsa « Chout Min Hachamaïm » font remarquer que ne pas se tremper après un écoulement prolonge l’exil.
