Le long de cette prière nous remerçions de nouveau hakadoch Barou’h Hou de nous rendre notre Néchama le matin, au lever. Cette prière en fait décrit le déroulement du monde et le circuit que suit notre âme : le monde matériel est le monde le plus bas. Puis au dessus existent encore trois autres mondes. Nous devons comprendre que chaque monde ne se trouve pas à un niveau différent, mais il s’agit de niveaux spirituels. Tous ces mondes se trouvent ici bas. Quelles sont donc les différences qui existent entre ces ‘ mondes? Notre monde se nomme » le monde de l’action ». Ceci car le principal ici bas se trouve dans l’acte. Ainsi en est il pour les Mitsvots : le principal est d’accomplir la Mitsva et non pas d’avoir eu la volonté de le faire. Dans le monde de la Yetsira, qui se trouve au dessus de celui de l’action, se trouvent des âmes et des anges, qui aiment et craignent Hachem. Ce qui distingue ce monde là sont les Midots, les mesures du sentiment. Ce monde là est un monde de ressenti et non d’actes. Plus haut se trouve le monde de la Bria dans lequel prédomine la réflexion. Les anges de ce monde se trouvent dans la réflexion. Le point commun de ces trois mondes est qu’ils sont emplis de créatures. Ceci contrairement au monde de la Atsilout , l’émanation, qui est le monde du créateur, et dans lequel se trouve la lumière divine et aucune autre créature qui pourrait se distinguer du créateur, comme dans les autres mondes. Cette prière décrit donc le circuit de chaque âme, du monde de l’émanation nous suivons son cheminement jusqu’à notre monde, le monde de l’action, en passant par les deux autres mondes. Chaque Néchama possède sa propre particularité : il y a les gens pratiques, les gens sentimentaux et les gens plus intellectuels. Il est intéressant de comprendre, que, si chaque âme est passée par toutes les étapes des mondes, chaque âme a suivi un circuit différent : certaine âme, en passant par les mondes s’est arrêté plus de temps dans un des mondes décrits, ce qui explique la nature plus prononcée de cette âme, d’après le monde où l’âme s’arrêta plus longtemps.
