Le Talmud rapporte, au Traité Pessa’him qu’un mauvais esprit repose sur des aliments ou boissons, même recouverts, qui se seraient trouvés sous un lit. Le Choul’han Arou’h rapporte donc l’interdiction de disposer des aliments sous un lit, les d »cisionnaires expliquent que le problème est de dormir sur le lit en question: dans la mesure où le sommeil = 1 soixentième de la mort, cela rend les aliments impurs. Il existe cependant un différend chez les décisionnaires, à savoir, si l’interdit est uniquement de ne pas dormir sur le lit sous lequel se trouvent des aliments ou si, même à postériori, il y a un problème et les aliments sont interdits à la consommation. En règle générale si il s’agit d’une grande perte d’argent, on pourra s’en remettre aux décisionnaires pensant qu’à postériori il n’y a pas de problème. Si il s’agit juste d’un fruit ou d’un légume, d’une perte bien moindre, on s’efforcera à priori de ne pas consommer ces aliments. Si l’une des 8 conditions suivantes s’appliquent : on pourra, même si il ne s’agit pas d’une grande perte d’argent , consommer, à postériori, ces aliments : 1 ) la personne a dormi sur le lit en journée et non la nuit 2) la personne a dormi sur le lit moins d’une demi heure, même la nuit 3) il s’agit d’un fauteuil, dans un train ou un avion 4) la personne qui a dormi sur le lit n’est pas de la famille du propriétaire de la nourriture 5) il s’agit d’un bébé qui a dormi 6) l’aliment n’était pas sous le lit, mais sous le coussin, ou alors entre le matelas et la sommier 7) le lit ne repose pas directement sur la terre mais sur un parquet ( presque tous les cas ) 8) il ne s’agit pas d’un aliment mais d’un médicament. Avant de consommer l’aliment il faudra le rincer 3 fois.
