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Le Ma’asser est-il une obligation ?

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Le Ma’asser est-il une obligation ?

Il existe trois sources talmudiques quant au montant de la Tsédaka après le relevé de ses biens et de ses revenus. La première est le Talmud de Jérusalem qui nous rapporte qu’il fût décidé que l’on verse un cinquième, soit 20 pour cent de ses revenus à la Tsédaka. Les Tossafistes apportent une deuxième source, au nom du Sifré, qui nous dit la chose suivante :  » Il est écrit tu préléveras la dîme de tout produit ou semence » . « De tout » fait allusion aux revenus non agricoles. A savoir que l’on doit prélever dix pour cent de ses revenus. 3ème source : Talmud babylonien, Traité Baba Batra : Rav Assi dit : » On prendra garde de ne pas donner à la Tsédaka moins de un tiers de Chékel par an », donc une somme minime. Comment concilier ces trois avis de l’époque talmudique. Le Rambam dans Hala’hots Matanots Anïms, nous explique qu’il y a 3 niveaux de Tsédaka. Le premier : donner un cinquième, soit 20 pour cent de ses revenus. 2 le montant moyen : un dixième . Celui qui donne ra moins un tiers de Chékel par an ne sera pas considéré comme ayant donné Tsédaka. Qu’en est il de la Hala’ha aujourd’hui? Une minorité de décisionnaires considèrent que donner dix pour cent de ses revenus est une obligation de la Torah. D’un autre côté, certains décisionnaires tel Rav Ovadia Yossef sont d’avis que donner le dixième n’est qu’un Minhuag, mais quiconque aurait donné trois fois le dixième devra continuer à le faire. L’idée intermédiaire telle celle de l’Admour hazaken qui pense que donner la Tsédaka n’est pas une obligation de la Torah mais de nos Sages. Le Rabbi encourageait que l’on donne un cinquième de ses revenus, en expliquant que plus l’on donnera d’argent à la Tsédaka et plus l’on s’enrichira.

Sources