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La consommation d’un médicament nécessite-t-elle une bénédiction ?

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La consommation d’un médicament nécessite-t-elle une bénédiction ?

Le Choul’han Arou’h décrit que la consommation d’un aliment ou d’une boisson pour une raison de santé nécessite une bénédiction, pour peu que l’aliment soit agréable, ou d’après l’Admour Hazaken, qu’il ne soit pas désagréable. Rav Ayerba’h différencie 2 types de médicaments : 1 ) ceus qui sont recouverts de sucre, nécessitent donc une bénédiction 2) ceus dans lesquels le principe actif, les exceptients et le sucre sont mélangés, ainsi que les sirops pour lesquels on ne prononcera pas de bénédiction car ils ne sont pas des aliments. le mieux sera dans ce cas, de prononcer tout d’abord « Chéakol » sur un aliment ou une boisson , puis de prendre le médicament. Qu’en est il de l’eau bue pour avaler le comprimé? Si l’on boit cette eau uniquement pour avaler le comprimé, mais que l’on n’ait pas soif : on ne prononcera pas de bénédiction sur cette eau. Si l’on a soif, on prononcera la bénédiction sur l’eau puis on avalera le médicament, pour peu qu’il ait un goût plaisant. De toute façon si l’on avale le comprimé en buvant une autre boisson que de l’eau : du jus ou autre, ayant un goût plaisant, même si l’on a pas soif, on prononce la bénédiction sur le liquide et on y inclue le médicament.

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