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Je suis une jeune fille orthodoxe. Il m’est arrivé, dans le passé, de voir des bêtises (télévision), mais aujourd’hui je me suis complètement défait de cela bh. La seule chose qui me dérange est que, bien que cela se soit passé il y a déjà longtemps, les choses que j’ai vues restent ancrées en moi. Si je vois quelque chose qui me rappelle ces images, elles remontent à la surface. Existe-t-il une façon d’effacer ces images?

Nom du Rabbin:

Je suis une jeune fille orthodoxe. Il m’est arrivé, dans le passé, de voir des bêtises (télévision), mais aujourd’hui je me suis complètement défait de cela bh. La seule chose qui me dérange est que, bien que cela se soit passé il y a déjà longtemps, les choses que j’ai vues restent ancrées en moi. Si je vois quelque chose qui me rappelle ces images, elles remontent à la surface. Existe-t-il une façon d’effacer ces images?

Le Tanya nous explique que l’être Beinoni (moyen) peut entièrement contrôler ses pensées, paroles et gestes, mais non ses sentiments. Ce qui signifie que tant que nous ne sommes pas des justes ( Tsadik), nous ne sommes pas parfaits dans nos Midots. Nous avons cependant la responsabilité d’améliorer nos qualités, à plus forte raison celles qui concernent notre libre arbitre, à différencier de ce qui touche à notre nature première ( bien que nous devons également la travailler).

Se détacher de clichés du passé revient à les brûler et les anéantir. Le feu avec lequel nous les brûlons est un feu de Kedoucha ( saint). La ‘Hassidout explique que le feu de Kedoucha est l’éveil de la très forte envie de se rapprocher d’Hakadoch Barou’h Hou. L’envie très forte de ne pas vouloir se séparer de Lui, de ne plus être lié à ces souvenirs, images qui appartiennent à la dimension extérieure du monde, celle de la Klipa (impureté), qui n’ est véritablement que mensonge et imagination. La vraie dimension du monde est celle de la pureté, intériorité du monde.

Plus l’on se répète ces mots là et plus l’on brûle et détruit les mauvaises images, car ces pensées éveillent en nous le feu de la Kedoucha.

De plus le Tanya précise, et le Rabbi parle beaucoup de cela: lorsqu’une mauvaise pensée monte à l’esprit, nul besoin n’est de considérer cette pensée et de lui répondre, car « celui qui se bat avec une personne sale se salit ». A savoir que le simple fait de vouloir contredire, dans un but de pureté, crée un lien indésirable entre nous et la pensée.
Il est bon de penser de suite à autre chose, d’occuper l’esprit par une bonne pensée, une pensée de Kedoucha.

Plus l’âme sera remplie de Kedoucha, Torah, ‘Hassidout, Rabbi, plus elle sera entourée d’une influence qui l’aidera à sortir de ces pensée indésirables.

‘Hazal nous ont promis que  » celui qui veut se purifier est aidé », il est certain qu’Hachem voit le désir de l’âme et l’aide.

Autre conseil: être le plus possible occupé à l’accomplissement de bonnes actions, ce qui coupe du mal. Il peut arriver que des pensées de réparation du mal puissent provenir du mauvais penchant, qui essaie de nous détourner subtilement de bonnes pensées, de nous faire tomber dans la tristesse. C’est pour cela qu’il est important d’être joyeux et de penser au futur plutôt qu’au passé.

Sources