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Faut-il aujourd’hui encore prêter attention aux lois relatives aux « Esprits » ?

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Faut-il aujourd’hui encore prêter attention aux lois relatives aux « Esprits » ?

La notion de mauvais esprit revient fréquemment dans le Talmud et Rachi traduit cette notion par le terme de « démon » qui en est un terme équivalent. Rabbi David Ben Zimra, illustre maître du Ari Zal, lorsqu’il était en Egypte, écrit dans ses Responsa :  » je crois en chacune des paroles de nos Sages, jusqu’en la plus simple, à fortiori quant à l’existence d’esprits, explicite dans la Torah ». Il fait même référence au terme « Séirim » et « Chédims » qui désignent le terme de démon. De nombreux passages du talmud, notamment les pages 109 à 113 de Pessa’him, mettent en gare contre un grand nombre d’agissements risquant d’attirer les esprits. l’avis des décisionnaires, notamment les Tossafistes au Traité Yoma, est que nous n’avons aujourd’hui rien à craindre, ces êtres se faisant rares de nos jours. Le Talmud témoigne en effet qu’à partir de l’époque d’Abbayé, les apparitions d’esprit ne peuvent être qu’exceptionnels, celui ci ayant décrété le renvoi de démons, de tous territoires habités. On retrouve cependant encore chez les décisionnaires certaines instructions relatives aux mauvais esprits, qu’il faudra prendre en compte, nos ma^tres sachant faire la différence entre les agissements encore dangereux et ceux ne l’étant plus. Citons notamment l’interdiction de jeter au sol l’eau de l’abblution du matin, rapportée par le Choul’han Arou’h, le Minhuag de ne pas boire d’eau aux alentours eds equinoxes, rapportée par le rama, ou encore l’interdiction de consommer aïl, oeuf, ou oignon épluchés ayant passé la nuit, rapportée par l’Admour hazaken et Kaf Ha’haïm.

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