Est il vrai que le juif possède une force infinie dans la prière, et qu’il est donc capable de transformer la réalité telle qu’elle se dévoile concrètement? Par exemple: sera-t-il possible qu’une personne ayant perdu une main voit sa main repousser, par la force de sa prière, et si Hachem décide qu’il a surmonté l’épreuve qui lui a été envoyée? On sait qu’Hachem choisit ses propres limites, et celles de la nature, mais Il peut aussi les dépasser.

Il est certain qu’Hachem peut faire ce qu’Il veut, car qui lui dit ce qu’Il doit faire? Hachem peut donc faire un miracle qui transcende la nature, tel que nous avons déjà vu qu’Il ressuscite un mort.

Hachem veut Il? Hachem désire la Guéoula , en fin de compte, à savoir que le bien soit dévoilé à tout jamais, que les malades guérissent, etc.
Mais, avec cela, pour l’instant Hachem veut que les évènements se déroulent d’après la nature. Cela car tel est le but de D…: résider dans ce monde tel qu’il est élaboré dans la nature.

Il est dit que le juif ne prie pas pour qu’un miracle se produise, car Hachem ne veut pas transcender la nature. Nous connaissons l’histoire de l’Admour hazaken, qui, lorsqu’il fut traîné en prison par le KGB, dans une barque, et qu’il désirait faire la prière de la lune: il avait le pouvoir d’arrêter la barque, mais il préféra établir sa prière grâce au fait que le goy stoppe lui-même la barque, ceci afin de respecter les lois de la nature.
Le Tsadik est lui aussi capable de transcender la nature du monde, mais il sait exactement quand et dans quel cas, car il est important que les évènements se déroulent dans le sens de la nature.

Bien sur, il est bon de prier pour que se produisent des évènements qui ne semblent pas naturels, mais en sachant que Hakadoch Barou’h Hou dirige ce monde et qu’il fait ce qu’Il sait être bon, même si nous ne sommes pas capables de comprendre cela. Nous ne serons capables de comprendre que lorsque viendra la Guéoula.
Il est certain que par le biais de la prière et du travail divin, le juif possède la force et la capacité d’accélérer la Guéoula.
Le rabbi explique cela dans le Maamar de la Sidra Tétsavé, Séfer Hamaamarims 6.