On distingue le cas de la Havdala au milieu des 9 jours, de celui où le 9 Av tombe à la sortie de Chabbat. Dans le premier cas l’avis du Choul’han Arou’h et des décisionnaires sépharades est de permettre à celui qui prononce la Havdala de boire le vin. L’avis du rama et des décisionnaires achkénazes est de donner, à priori, le vin à boire à un enfant de plus de six ans. celui qui prononcera la bénédiction le fera dans l’intention de la prononcer pour l’enfant, l’enfant aura lui aussi l’intention de se rendre quitte par la bénédiction. Si il n’y a pas d’enfant ou bien que celui ci ne veut pas ou ne peut aps boire de vin, la personne aui prononce la bénédictionn boira le vin. Certains préconisent de faire la havdala plutôt sur de la bière, mais cela n’est pas une obligation. Pour la Havdala tombant le soir du 9 Av : la havdala se fera en deux temps : on prononcera dans la prière de la sortie de Chabbat : « Ata ‘Honantanou », ce qui permettra de faire les travaux interdits Chabbat. On prononcera la bénédiction sur le fin dans la soirée, en général avant de lire Méguilat E’ha. La femme devra dire « Barou’h Hamavdil Beïn Kodech Lé’hol » et prononcer » Boré Méoré Haech » sur le feu. A l’issue du jeûne on prononcera la bénédiction sur le vin ainsi que « Barou’h Hamavdil ». On ne prononcera pas la benediction sur les plantes.
