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Bénédictions : Quelles sont les règles relatives à la bénédiction sur un nouveau fruit?

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Bénédictions : Quelles sont les règles relatives à la bénédiction sur un nouveau fruit?

On ne prononcera Chéé’hyanou que sur un fruit cueilli à sa maturité. Si toutefois il s’agit d’un fruit qui ne se consomme que cuit, on prononcera de toute façon Chéé’hyanou, une fois le fruit cuit. C’est la cas notamment du coing. Les avis sont partagés quant à la prononciation de la bénédiction sur un fruit hybride. Le Ben Ich ‘Haï rapporte que le Minhuag est de ne pas prononer Chéé’hyanou sur un tel fruit, le Michna Broura et le Rav Ovadia Yossef s’on d’avis que l’on prononce Chéé’hyanou de toute façon. Un grand nombre de décisionniares dont l’Admour Hazaken est d’avis que l’on prononce Chéé’hyanou sur chacune des deux sortes d’un même fruit, si leur goût ou leur aspect diffère. D’après cet avis si l’on a prononcé Chéé’hyanou sur des raisins verts, on prononcera à nouveau Chéé’hyanou sur des raisins noirs, lorsque l’occasion se présentera d’en consommer. Certains cependant comprennent que l’avis de Rabbi Yossef Karo est que l’on prononce à nouveau Chéé’hyanou sur la seconde sorte d’un fruit, uniquement si même le nom des deux sortes diffère, et pas uniquement l’aspect ou le goût.

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