Voici la petite annonce paru dans Actualité Juive de cette semaine. Mes amis du journal ont su et c’est la rédactrice qui m’a appelé pour me demander le nom du bébé… J’ai trouvé ça très sympa !

J’ai une question à vous poser concernant la chmita.
J’ai fait de la confiture de pamplemousses et de citrons. J’ai fait très attention aux déchets. J’ai essayé d’en faire le moins possible que j’ai mis dans un sachet avant de jeter. Les pépins m’ont servi de gélifiant et ensuite je les ai mis aussi dans un sachet.
Ma question est, et en même temps cela me permet de savoir si j’ai bien compris.
Étant donné que les fruits ne sont pas « le fruit » de la semence de cette année, ils ne sont pas considérés comme faisant partie de l’année de la chmita, mais sont considérés comme « kaddoch » (attention particulière aux épluchures … etc…). Est-ce que mes confitures sont consommables immédiatement ou pas ?

BH

Chalom Ouvrakha,

Nous sommes tous persuadés que vous vous trouverez sous peu en Israel … pour une véritable installation. Merci pour tous les vœux. J’ai trouvé l’annonce dans Actualité Juive géniale : aucun de nos noms n’a été écorché, ce qui est extrêmement rare (est-ce vous qui avez rédigé l’annonce ?).

Pour votre question sur la Chemita: comme expliqué au chapitre 10 du recueil, les fruits des arbres ne possèdent la « Kedoucha » de la septième année que si la « ‘Hanata » (voir note 116 p. 35 quant à sa définition) a eu lieu durant l’année de Chemita.

J’ai consulté des tableaux établis dernièrement : nous ne commencerons à trouver des citrons possédant Kedouchat Cheviit qu’à partir du mois de Sivan, et pour les pamplemousses : a partir d’Elloul prochain uniquement.

Par conséquent, il n’y a pour le moment aucune limitation concernant écorces pépins etc. (qui n’ont un statut spécial que lorsque les fruits sont « saints », comme expliqué au chapitre 9).

En passant, heureusement que c’est le cas, car sinon il aurait été interdit de faire sortir les fruits d’Eretz Israeel (voir fin du chapitre 18) !

Ce que vous écrivez quant à des « fruits » non considérés comme de la Chemita, mais possédant la Kedouchat Cheviit, n’est vrai que pour des légumes, qui, selon certains décisionnaires (voir chapitre 6 fin de l’avant-dernier paragraphe) ne possèdent pas l’interdiction de Sefihim si une partie de la croissance a eu lieu avant la Chemita, mais qui seront saints de toute façon si cueillis lors de l’année de Chemita (voir chapitre 10 – légumes).

J’espère avoir été assez clair sur ce sujet ardu …

Sincèrement,